Dans les vignobles du monde entier, il était coutume pour les vignerons de planter des rosiers dans les parcelles. Implantés à chaque extrémité du rang, ils sublimaient le paysage viticole de nos campagnes. Aujourd’hui, deux hypothèses expliquent cette coutume. La première est liée au fait que le rosier est sujet aux mêmes maladies que la vigne mais de façon plus sensible. Lorsqu’une pathologie, notamment le mildiou, débarque sur le vignoble, elle va d’abord s’attaquer au rosier. Ainsi, ce dernier va servir de témoin au vigneron, qui saura de façon précoce s’il doit traiter son champ. La seconde hypothèse se réfère au caractère épineux de la plante. Alors que les entre-rangs étaient jadis labourés grâce à la traction animale, la présence du rosier servait de protection pour les derniers pieds de vigne lors du demi-tour du cheval, qui se gardait bien de s’y frotter. À l’Écolothèque, pas de cheval de trait ni de traitement chimique mais 3 jolis rosiers viennent égayer notre petite parcelle de raisin de table.