1. J’apprends à les connaître : Dans l’outil « Auxiliaire ou ravageur ? », découpe les étiquettes « indices » qui se trouvent aux pages 24 à 29. Puis, découpe également les vignettes des petits animaux (pages 50 et 51). Ensuite, lis les cartes d’identité des auxiliaires et des ravageurs (pages 33 à 45). Tu en apprendras beaucoup sur ces petites bêtes et tu pourras associer chaque indice découpé à la vignette qui lui correspond. Tu trouveras la solution de cette activité dans les pages 30 à 32.
2. Je trie les auxiliaires et les ravageurs : Maintenant que tu les connais mieux, toujours grâce à leurs cartes d’identité, essaie de classer ces animaux en 2 grandes catégories, les auxiliaires qui sont utiles au jardinier et les ravageurs qui viennent se nourrir de ses cultures. Pour affiner ce tri, tu peux placer chaque vignette d’animal sur le plateau que tu trouveras ici. La solution est disponible 2 pages plus loin, mais ne la regarde pas tout de suite !
3. Je pars à leur recherche : Si tu disposes d’un jardin ou d’un espace vert à proximité, tu vas pouvoir partir en quête de ces petites bêtes. Pour cela, il va falloir un peu t’équiper. Les instruments nécessaires à ton expédition scientifique sont : une loupe, une boîte en carton (ou en plastique transparent si possible) avec trous d’aération, un aspirateur à insectes, une sorte de grande pince à épiler, un tissu de couleur claire, une épuisette (ou un filet à papillon si tu en as) et une petite pelle (ou une truelle).
Lorsque tu es prêt, pars à la recherche de petites bêtes et essaie de les identifier. La pelle te permettra de gratter la surface du sol pour découvrir les animaux de la litière. Si tu secoues doucement les branches d’un arbre, le tissu clair te permet de récupérer les insectes qui tombent. Après tes observations, pour leur préservation, relâche toujours les animaux dans le milieu où tu les as extraits.
4. Je crée un village d’auxiliaires : Il est intéressant d’attirer les auxiliaires dans ton jardin ou sur ton balcon. Pour cela, tu peux leur préparer des abris. Des tutoriels de fabrication sont disponibles dans l’outil « accueil de la biodiversité ». Des tas de pierres pourront attirer les carabes et les lézards. Sous une pile de bois, le hérisson peut se réfugier.
5. J’élève des auxiliaires : Le cloporte est le seul crustacé terrestre. Il est lucifuge (il craint la lumière) et son habitat est situé dans les endroits humides, sous des planches, des pierres ou des écorces. Son élevage est facile et ne dégage aucune odeur. Le cloporte consomme des matières humides en décompostion : feuilles, bois, épluchures (fruits et légumes). Il est détritivore, déchiqueteur et contribue à l’amélioration des sols. Dans un bac en plastique transparent ouvert de 30 cm de long, installe des cachettes obscures avec des écorces, des feuilles et des pierres. Mets du terreau ou une couche d’humus de forêt, ramassée au pied d’un arbre non résineux. Après les avoir récoltés, introduis quelques cloportes. Soigne ton élevage en humidifiant régulièrement et en ajoutant des épluchures. Ils vont se reproduire et après quelques temps, tu pourras observer des jeunes. Leurs déjections feront du compost pour les plantes.
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